SEM Paul Toungui, Ministre des affaires étrangères à l'ONU

23

S.E.M Paul Toungui, Ministre des affaires étrangères, la coopération, la Francophonie et l'intégration régionale du Gabon, a d'abord noté dans son discours que le Gabon venait de subir une phase critique avec la perte du président Omar Bongo Ondimba, le 8 Juin et l'ouverture d'une délicate période de transition. Sous la présidence par Intérim de Rose Francine Rogombe, Gabon a organisé des élections présidentielles le 30 août 2009. Ali Bongo Ondimba avait été proclamé élu par la Cour constitutionnelle, qui avait un mois pour examiner les recours contre son élection. Dans ce contexte, il a noté l'importance de la transition démocratique et a exprimé la fierté qu'il avait été menée d'une manière qui était conscient de l'enjeu.

Remerciant tous ceux qui étaient venus pour observer les élections, il a dit que le Gabon a ouvert une nouvelle page de son histoire vers le progrès et le développement, le pays a compris qu'il pouvait compter sur la communauté internationale et ses amis à travers le monde pour l'aider à surmonter les divers défis. Le Gouvernement ne ménagera aucun effort pour assurer une bonne gouvernance politique et économique et consolider les acquis dans la paix et la démocratie. Le Gabon a été soutenu pour maintenir la paix régionale et mondiale, notamment en renforçant ses relations avec ses voisins.

Notant que la soixante-quatrième session de l'Assemblée avait ouvert les délibérations dans le contexte des crises financière, alimentaire, de l'énergie et l'environnement, il a appelé les délégués à fournir des solutions en agissant collectivement. La Conférence des Nations Unies sur la crise financière et économique mondiale a marqué une étape importante dans la consolidation des engagements dans la lutte contre les répercussions de la crise. "Nous devons nous assurer que les mesures prises pour résoudre les problèmes sont proportionnelles à leur gravité, at-il déclaré.

En ce qui concerne la crise alimentaire, il a dit que des déclarations importantes ont été faites à la Conférence mondiale de l'alimentation en 2008 et qu'il était temps de les mettre en ?uvre. En outre, le défi de nourrir une planète de plus en plus a été liée au changement climatique et qu'il était heureux de voir les dirigeants du monde discuter de ce sujet à Copenhague en Décembre. Le Gabon, dont les forêts ont été dans le bassin du Congo, avait combattu contre le changement climatique et pourrait affecter 11 pour cent de son territoire à l'humanité par la création de 13 parcs nationaux.

Sur la paix et la sécurité internationales, il a dit que le Gabon a présenté sa candidature à un siège non permanent au Conseil de sécurité en 2010-2011, une proposition approuvée par le Sommet de l'Union africaine tenu à Syrte, en Libye, en Juillet. En effet, le Conseil doit évoluer pour permettre à l'Organisation dans son ensemble de s'adapter au nouveau contexte international. Le Sommet mondial de 2005 a réaffirmé la nécessité de réformer l'Organisation et, dans ce contexte, le Gabon s'est félicité des progrès accomplis dans l'application de ses recommandations importantes. La création d'un monde plus juste qui a été sensible aux aspirations profondes des populations en dépendait.