Coopération Gabon/Chine

               Le visa désormais supprimé entre le Gabon et la Chine

Les personnalités des deux parties détenteurs de passeports diplomatiques et de service pourront désormais voyager sans solliciter de visas au niveau de leurs représentations diplomatiques respectives. C’est la quintessence de l’accord qui a été signé entre les deux parties.

Un accord portant sur l’exemption réciproque de visa pour les titulaires de passeports diplomatiques et de services entre le Gabon et la République populaire de Chine a été signé, le 15 décembre 2015, à l’Hôtel des Affaires étrangères de Libreville par le Ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et de l’Intégration Régionale, Emmanuel ISSOZE NGONDET, représentant la partie gabonaise et l’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Populaire de Chine accrédité dans notre pays, S.E. Sun JIWEN.

Le nouvel Accord permettra aux personnalités et hommes d’Affaires des deux pays de pouvoir se rendre dans l’un ou l’autre des pays, sans être obligé de se plier aux procédures d’obtention du visa, comme c’était le cas jusqu’à un passé récent, selon les termes de l’Accord. Ainsi, ils pourront désormais entrer, sortir ou transiter sur le territoire de l’autre Etat pour une durée de séjour ne dépassant pas trente jours, à compter de la date d’entrée. Toutefois, pour des séjours excédant la durée sus-indiquée, Ils seront dans l’obligation de demander un visa.

Les personnels des missions diplomatiques ou consulaires, ainsi que les membres de leurs familles détenteurs de passeports diplomatiques ou de service sont dispensés de visa pendant la période d’exercice de leurs fonctions pour entrer, sortir, y transiter ou y séjourner, sur le territoire de l’autre Etat contractant, pourvue que les conditions d’accréditation soient accomplies dans un délai de trente jours à compter de la date de la première entrée.

Le déplacement en mission de tout officiel ayant le rang de Vice-ministre ou un rang supérieur au sein du gouvernement central et de tout militaire ayant le grade de général ou un grade supérieur de l’un des deux Etats devra obtenir au préalable le consentement de ce dernier ou être signalé aux autorités compétentes de cet Etat par voie diplomatique. Mais, l’accord n’affecte pas le droit de chacun des deux Etats de refuser l’entrée ou de mettre fin au séjour sur son territoire, des ressortissants de l’Etat jugés indésirables ou inacceptables et ce, sans besoin de justification.

L’Accord est conclu pour une durée illimitée, toutefois, chacune des parties contractantes désireuses de le dénoncer est tenue de notifier sa demande à l’autre partie par voie diplomatique et par écrit. Il peut également être amendé d’un commun accord écrit entre les deux parties.