Le Fonds Gabonais d'investissements Stratégiques présenté aux Diplomates


Dans le droit fil des rencontres qu’il initie depuis quelques mois entre les principales entités économiques du pays et le Corps Diplomatie accrédité dans notre pays, en vue d’amener ces derniers à inciter leurs investisseurs à s’établir au Gabon, le Ministère des Affaires Etrangères, de la Francophonie et de l'Intégration Régionale a organisé le 16 juin 2016, à Libreville, une rencontre réunissant les Plénipotentiaires et les responsables du Fonds Gabonais d'investissements Stratégiques (FGIS). Ces derniers leur ont ainsi fourni toutes les informations utiles relatives au FGIS, de manière à susciter leur intérêt. 

Dans son mot d'ouverture, l'Ambassadeur du Gabon, Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères, Mireille-Sarah Nzenzé, a réaffirmé le souci des plus hautes autorités du pays à « Veiller à traiter tous les partenaires du Gabon avec la même considération. » 

Ainsi, parmi les missions qui lui sont assignées, le FGIS doit contribuer au développement économique du Gabon par une gestion active du portefeuille des participations de l'Etat dans les entreprises, susciter l'investissement des entreprises nationales et étrangères, tout en présentant le Fonds souverain de la République Gabonaise, dont les montants sont inscrits dans les cahiers comptables de la Banque des Etats de l'Afrique centrale (BEAC), a déclaré Serge Mickoto, son responsable.

 Créé en 2012 par la loi n° 005/2012, portant ratification de l’ordonnance n° 000002/PR/2012, le FGIS a pour mission de contribuer au développement de nouvelles filières, capables de générer des revenus pouvant compenser ceux tirés de la production de pétrole. Le FGIS a pour mandat de gérer les participations détenues par l’État. Il investit aussi dans d’autres fonds d’investissement qui interviennent notamment dans des industries qui n’existent pas ou peu au Gabon et qui génèrent de la rentabilité», a précisé Serge Mickoto Chavagne, soulignant qu’actuellement le FGIS gère des participations publiques dans 83 sociétés, notamment le groupe bancaire Oragroup et l’opérateur de tours de télécommunication IHS Towers.

Avec des ressources provenant notamment de 10 % des recettes pétrolières, le FSRG ne peut encore jouer un rôle de stabilisation, selon son Administrateur Général, qui a indiqué que les ressources disponibles ne peuvent pas être utilisées pour financer le budget de l’État, car la capitalisation minimum n’est pas encore atteinte.

La séance de présentation s’est achevée par le jeu des questions-réponses.